J’ai toujours aimé cuisiner. Il faut dire que c’est quelque chose que ma famille sait particulièrement bien faire et partager.
Cuisiner à toujours été un moyen de passer du bon temps en famille. Un temps de partage, et j’en garde des souvenirs magiques de ces moments passés avec ma grand-mère, ma mère et ou mon père, dans la cuisine, à préparer le repas.
Depuis que je ne vis plus en France ce qui me manquait le plus été “la cuisine à la française”.
Je n’ai jamais été très heureuse avec la cuisine local.
Oui, oui, tu me lis bien. Et je sais que beaucoup sont surpris par cette affirmation. Je dois toujours répondre à cette question : “Mais pourtant tu as vécu en Thaïlande, au Cambodge / en Asie ?”.
Je sais que la cuisine Thaï / Asiatique a un énorme succès autours du monde. Et même si elle est très bonne, je n’ai pas été “wahoo” par cette cuisine. J’aime sa simplicité et ses saveurs mais après quelques mois je m’en suis lassée.
Venant de la campagne, j’ai l’habitude de manger des pats mijotés. Des plats en sauce, et la cuisine Asiatique est plutôt une cuisine “instantanée”. Je sais préparer un bon curry prend quelques heures, mais je n’ai jamais réussi à manger les curries Thaï ils sont trop pimentés pour moi.
Donc lorsque je vivais en Asie, même si cette cuisine est très gouteuse et pleine de saveurs, il me manquait quelque chose. Mon palais n’était pas le plus heureux.
Et en Amériques
Lorsque nous sommes arrivés au Mexique, après avoir passé 6 mois au Belize, je n’ai pas tout de suite été impressionnée par la cuisine Mexicaine.
Commençons par nous accorder sur “ Qu’est-ce qu’un Taco ?” :
Un taco est une tortilla avec de la garniture dessus/dedans.
De la même manière que 2 tranches de pains sans rien ne sont que 2 tranches de pain. Ajoute du jambon et du beurre au milieu tu as maintenant un sandwich.
Et bien voila, mets ce que tu veux dans une tortilla et tu auras un taco.
Revenons à nos moutons, je disais donc je n’ai pas tout de suite été impressionnée par la cuisine Mexicaine.
N’aimant pas particulièrement les tortillas, vous comprenez que je n’aime pas particulièrement les tacos. J’ai donc commencé à penser, que finalement nous n’avions pas tort ; nous les français ; d’être fières de notre gastronomie. Car pour l’instant rien n’avait réussi à émerveiller mon palais, au point de remplacer la cuisine française.
Jusqu’au jour où
Jusqu’au jour où ; nous avons eu un choix à faire, (nous mon mari et moi), entre :
– goûter un plat complètement inconnu préparé par notre hôte, ou
– retourner prendre le petit déjeuner dans le petit magasin à 5 minutes de marche de notre hôtel.
Un regard échangé et notre décision est prise. Nous allons gouter ce nouveau plat, rien ne pouvant vraiment être pire que ce que nous avions goûté le jour précédent.
Notre hôte nous explique qu’il s’agit de porc ; que lui et son ami ont préparé une marinade dans laquelle le porc à baigné pendant 8 heures, avant de le faire cuire sur feu de bois, dans une grande cocotte après avoir recouvert la préparation de feuilles de bananier.
Dans la version ancestrale, la “cocotte” est mise dans un “Pip” (nom maya du “four en terre/cuisson en terre”).
A table
Tout est prêt, nous avons tous les ingrédients sur la table, nos assiettes sont remplies, nous avons un verre de thé chaud pour accompagner tout ça, des oignons rouges, du coriandre, du citron vert et bien évidemment du piment. Je fais comme on me dit, et en plus d’aventurer mon palais en plat inconnu, je me prépare aussi à avoir la bouche en feu et quelques sueurs chaudes (très chaudes).
Avec hésitation je prend ma première bouchée, une seconde et hop j’ai fini mon plat. Le thé, qui me semble être des feuilles de giroflier fraiches dans de l’eau bouillante, m’aide à passer le feu du piment, me laissant une profusion de saveurs dans la bouche.
Le porc est excellent, tendre à souhait, fondant dans la bouche ; je suis au paradis et me régale tellement que je demande une seconde assiette.
Je redemande le nom du plat, et cette fois il reste ancré dans ma mémoire “Cochinita Pibil”.
A notre retour à Tulum, je suis partie à la recherche de ce plat et de la meilleure adresse où le trouver. En quelques semaines ce fût fait.
Après la découverte de la Cochinita Pipil.
Aujourd’hui je dévore ce plat au petit déjeuner, au déjeuner et au diner, et en le découvrant j’ai aussi découvert une facette de la gastronomie Mexicaine, en partant à la recherche des recettes ancestrales de la région du Yucatan.
Aujourd’hui, je dévore ce plat pour le petit-déjeuner, le déjeuner et le dîner et, depuis que je l’ai découvert, j’ai également découvert une nouvelle facette de la cuisine Mexicaine.
C’est ainsi qu’est née ma passion pour les recettes ancestrales du Yucatan, et comment j’ai commencer à apprendre la manière traditionnelle cuisine maya.
Et vais partager avec vous, au fil du temps, certains de leurs secrets, dans ce blog ou lors de notre “Classe de Cuisine Maya“.