Le miel de Melipona est du miel maya – Le meilleur miel d’abeille au monde
Le meilleur miel d’abeille au monde
Les abeilles Melipona sont des abeilles spéciales sans dard d’Amérique centrale. Elles font du Miel de Melipona ou du Miel Maya. Beaucoup de gens disent que ce miel est le meilleur miel au monde.
Qu’est-ce que le miel de Melipona?
Le Miel de Melipona est du miel fabriqué par Abeilles Melipona. Les abeilles Melipona sont indigènes d’Amérique centrale. Leur espèce est menacée d’extinction en raison de la destruction de leur habitat et de l’introduction d’abeilles européennes qui sont considérablement plus agressives que leurs cousines américaines.
Pourquoi le miel maya est-il le meilleur miel d’abeille au monde?
Le miel maya est largement considéré comme le meilleur miel du monde en raison de la façon dont il est produit. Alors que les abeilles européennes ont été cultivées pour produire autant de volume que possible. Les abeilles Melipona ont été cultivées pour produire des produits de la plus haute qualité possible. Au fil des générations, la différence de qualité est évidente pour tous ceux qui le goûtent. Ils ont également perdu leur dards et ne sont donc presque inoffensives pour nous.
À quoi sert le miel d’abeilles sans dard?
Le miel des abeilles sans dards ou d’Abeilles Melipona n’est pas utilisé pour tartiner sur du pain grillé. Le miel Maya, de Melipona a de nombreuses propriétés de guérison médicale.
Quels sont les avantages pour la santé de la guérison du miel?
Le miel a de nombreux avantages pour la santé scientifiquement prouvés.
Antimicrobien
Antioxydant
Anti-inflammatoire
Maladies oculaires
Maladies du tractus gastro-intestinal
Troubles neurologiques
Effet sur la fertilité
Antidiabétique
Anticancer
Cholestérol et
effets hypolipidémiants dans les maladies cardiovasculaires
Activité de cicatrisation des plaies
Pour plus d’informations sur la science derrière les propriétés curatives du miel ici.
Un goût incomparable
Mais surtout, la saveur du miel maya est excellente. C’est une explosion de saveur de fleurs sauvages.
5 utilisations pour le miel Melipona
En plus de deguster le délicieux miel de Melipona, les Mayas ont trouvé des façons ingénieuses de l’incorporer dans les produits tout en conservant ses propriétés curatives.
Savon
Shampooing
Crème pour la peau
Talc
Gouttes pour les yeux
Combien de miel recoltez par ruches?
Les abeilles mayas produisent entre 1/2 et un litre de miel par an tandis que leurs cousines européennes en produisent entre 30 à 40L.
Combien coûte le miel?
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Voici un titre un peu ambitieux sur un très vaste sujet. Parler de la Cuisine Maya, c’est un peu comme parler de la cuisine française, anglaise ou italienne. Chaque région a sa géographie, sa météo, donc une agriculture différente et forcément, chaque région à ses spécialités culinaires.
Vivant à Akumal ; village situé entre Playa Del Carmen et Tulum, sur la Riviera Maya ; mais également très proche de la région du Yucatan. Je vais me concentrer sur la cuisine maya du Yucatan et du Quintana Roo.
Pour commencer j’évoquerai un peu l’agriculture Maya et les ingrédients de base des recettes Maya “Les 3 graines soeurs”. Ensuite j’aborderai la base de l’alimentation Maya “La Masa”. Pour terminer par la part de la viande dans l’alimentation Maya ; sa provenance et quels sont les animaux domestiqués et élevés par les Mayas.
Quelques mots pour le début d’une aventure vers plus de recettes et plaisirs culinaires.
AGRICULTURE ET ALIMENTATION MAYA
Depuis des milliers d’années les mayas suivent le même mode de culture des terres. Une combinaison de trois graines appelées les “3 graines soeurs” et qui se retrouvent dans toutes les Amériques ; du Canada au Mexique (leur lieu d’origine) à l’Amérique du Sud.
Le Maïs
Posons les bases. Le blé et l’orge sont originaires du Proche-Orient et la base de l’alimentation en Europe, en Afrique et au Moyen Orient. Le riz vient d’Asie du Sud et se développe sur ce même continent dans un premier temps. Pour ce qui est du maïs ; il vient d’Amérique Centrale, du Mexique et à été cultivé à l’origine par les Mayas.
Vous l’avez compris, la graine de Maïs est la base agricole des Mayas et notre première soeur.
Les haricots
Passons à la seconde soeur. Si vous avez déjà visité la Péninsule du Yucatan, vous avez certainement remarqué que dans 80% des plats que vous consommez dans les restaurant locaux, l’un des accompagnements est le haricot. Il s’agit de notre seconde graine. Les haricots sont des plantes grimpantes qui utiliseront les hautes tiges solides du maïs comme tuteurs de croissance. De plus les racines de ces légumineuse apportent l’azote nécessaire à la pousse de ces 2 soeurs. Voila déjà le début d’une super combinaison.
Ce qui nous amène à notre dernière graine, la 3ème soeur.
3ème soeur
Cette plante est une rampante avec un feuillage impressionnant autant par la taille de ses feuilles que par leurs quantité. Le fait que celle-ci s’étalent sur les sols, diminue la pousse des mauvaises herbes. Les feuilles géantes apportent une protection parfaite pour les racines de ses soeurs contre les éléments. Elles offrent de l’ombre contre le soleil ; servent de parapluie contre les pluies abondantes ce qui limite les dégâts du ruissellement sur la terre. Le feuillage dense des cucurbitacées s’apparente au paillage (mettre de la paille sur les sols cultivés). Ce procédé est utilisé car il diminue considérablement l’évaporation et limite les besoins en arrosage.
Comme vous le comprenez nous avons nos 3 soeurs : le maïs, les haricots et les courges.
Qui sont bien évidemment deviennent les produits de base des recettes mayas et de la nourriture méso-américaine.
LA MASA / NIXTAMALISATION
Parler de cuisine, c’est aussi parler de chimie. Même si je ne suis pas forcément une pro dans cette matière, je vais faire de mon mieux pour vous expliquer de manière simple ce qu’est la “nixtamalisation” et comment ce procédé est mis en oeuvre, et évidemment les différentes utilisations du produit fini.
La nixtamalisation
La nixtamalisation est un procédé de cuisson méso-américain. Il s’agit de faire cuire les grains de maïs dans une solution alcaline. Les Mayas ajoutent de la chaux vive ou de la cendre de bois fraîche à l’eau de cuisson du maïs. Les grains sont bouillis, puis laissés à tremper pendant un minimum d’une nuit et maximum 3 jours, dans cette eau de chaux. Ce procédé permet de détruire les bactéries, augmente l’imbibition en eau par le maïs ainsi que la gelatinisation des particules d’amidon et améliore la valeur nutritionnelle du maïs en rendant la vitamine B3 accessible.
Nixtamal
Le résultat, le nixtamal, est ensuite utilisé, vous vous y attendez, pour faire des tortillas de maïs, mais pas que. Les grains de maïs, après avoir été cuits et trempés sont rincés et nettoyés de leur pellicule avant d’être broyés dans un moulin manuel. La pâte qui sort de ce moulin est appelé “le Nixtamal” ou “Masa” (prononcer massa). Point important à comprendre, cette pâte ne peux pas être obtenue si les grains ne sont pas cuits dans une solution alcaline. Comme je l’ai dit, ce procédé augmente la gélatinisation de l’amidon, ce qui augmente l’adhesion des particules entre elles pour faire simple.
Utilisation de la Masa
Il existe un grand nombre de recettes, ici au Mexique, faites à base de “masa”. Elle peut être employée pour préparer l’Atole, une soupe épaisse. La pâte est chauffée avec de l’eau et du lait, si vous ajoutez du chocolat mexicain et quelques autres épices à cet préparation vous obtiendrez du Champurrado, boisson consommée par les mayas pour le petit déjeuner. Emballée dans des feuilles de bananes, la pâte d’hominy (masa) sera cuite dans le Pib ou bouillie et deviendra des “Tamales”.
Je peux encore écrire des heures et vous donner plus de noms de plats réalisés à partir de cette pâte, mais gardons un peu de surprises pour les prochains articles. Passons maintenant à notre dernière partie, la viande et sa place dans l’alimentation Maya.
LA VIANDE ET SA PLACE DANS L’ALIMENTATION MAYA
Pour finir parlons de la viande et pour ce faire je vais répondre aux questions suivantes : Quelles viandes mangeaient les Mayas? D’où viennent elles ? Quel animal a été domestiqué au Mexique ?
Un peu d’histoire
Dans la nourriture moderne du Yucatan et bien entendu du Mexique, il existe beaucoup de plats à base de boeuf, porc ou poulet, mais toutes ses viandes, ainsi que la chèvre et les brebis ont été introduites par les européen au 16ème siècle. Donc ces plats ne pouvaient pas être préparés avec ces viandes. Même si ils n’avaient pas de porc, ils avaient et ont toujours le pécari (j’en ai déjà vus près de ma maison lors de mes promenades dans la jungle). Cet animal peu s’apparenter au sanglier ; il lui ressemble d’ailleurs beaucoup même s’il est plus petit.
Des chasseurs de gibiers
Ils chassaient également deux sorte de cervidés. Le “Cerf de Virginie” (comme l’état du même nom aux USA) et un petit cerf “Mazama”, plus particulièrement le Daguet brun du Yucatan. Eux aussi sont plus petits que les cerfs que nous pouvons croiser en Europe. Il existe beaucoup d’autres gibiers dans la forêt tropical humide du Yucatan, du Belize ou du Guatemala, tel que le Tepezquintle / Cuniculus Paca ou Agouti (3 noms pour le même animal). La viande d’Agouti est aussi appelée la “viande des dieux”, au même titre que la viande du Dindon Ocellé et finalement toutes les viandes favorites du jaguar qui porte le nom de Balam en Maya et qui est un dieu pour les Mayas anciens.
La viande des dieux
Ceci dit, si le Dindon Ocellé est classifié parmi les viandes des dieux alors que la dinde en elle même n’est pas considérée comme spécialement destinée aux dieux.
La différence qui existe entre un dindon ocellé et une dinde ordinaire tient à peu de chose et pourtant. Le Dindon Ocellé plus gros que les dindons ordinaire, a la particularité de pouvoir voler. Attention il ne parcourt pas des kilomètres, mais peut s’échapper lorsqu’il est chassé, en s’envolant vers des branchages situés en hauteur, ce que le dindon banal ne peut pas faire. C’est d’ailleurs pour cette même raison que le dindon banal a été domestiqué au Mexique alors que son cousin qui vit toujours de façon endémique au Belize au Yucatan ou au Guatemala n’a toujours pas été domestiqué.
Vous le comprenez, la viande mangée par les anciens mayas était majoritairement issue du gibier chassé, ou de la dinde banale jusqu’à l’arrivée des européens qui ont apporté avec eux les boeufs, poulets et autres porcs. D’ailleurs, les mayas d’aujourd’hui ne mangent pas de la viandes à tous les repas. J’aime à dire qu’ils mangent comme nos grands parents qui ont étaient paysans. Dimanche on a du poulet frais et entier. Lundi on mange les reste, mardi on prépare du bouillon de poulet avec la carcasse et quelques légumes. Une alimentation équilibrée.
J’ai toujours aimé cuisiner. Il faut dire que c’est quelque chose que ma famille sait particulièrement bien faire et partager.
Cuisiner à toujours été un moyen de passer du bon temps en famille. Un temps de partage, et j’en garde des souvenirs magiques de ces moments passés avec ma grand-mère, ma mère et ou mon père, dans la cuisine, à préparer le repas.
Depuis que je ne vis plus en France ce qui me manquait le plus été “la cuisine à la française”.
Je n’ai jamais été très heureuse avec la cuisine local.
Oui, oui, tu me lis bien. Et je sais que beaucoup sont surpris par cette affirmation. Je dois toujours répondre à cette question : “Mais pourtant tu as vécu en Thaïlande, au Cambodge / en Asie ?”.
Je sais que la cuisine Thaï / Asiatique a un énorme succès autours du monde. Et même si elle est très bonne, je n’ai pas été “wahoo” par cette cuisine. J’aime sa simplicité et ses saveurs mais après quelques mois je m’en suis lassée.
Venant de la campagne, j’ai l’habitude de manger des pats mijotés. Des plats en sauce, et la cuisine Asiatique est plutôt une cuisine “instantanée”. Je sais préparer un bon curry prend quelques heures, mais je n’ai jamais réussi à manger les curries Thaï ils sont trop pimentés pour moi.
Donc lorsque je vivais en Asie, même si cette cuisine est très gouteuse et pleine de saveurs, il me manquait quelque chose. Mon palais n’était pas le plus heureux.
Et en Amériques
Lorsque nous sommes arrivés au Mexique, après avoir passé 6 mois au Belize, je n’ai pas tout de suite été impressionnée par la cuisine Mexicaine.
Commençons par nous accorder sur “ Qu’est-ce qu’un Taco ?” : Un taco est une tortilla avec de la garniture dessus/dedans. De la même manière que 2 tranches de pains sans rien ne sont que 2 tranches de pain. Ajoute du jambon et du beurre au milieu tu as maintenant un sandwich. Et bien voila, mets ce que tu veux dans une tortilla et tu auras un taco.
Revenons à nos moutons, je disais donc je n’ai pas tout de suite été impressionnée par la cuisine Mexicaine.
N’aimant pas particulièrement les tortillas, vous comprenez que je n’aime pas particulièrement les tacos. J’ai donc commencé à penser, que finalement nous n’avions pas tort ; nous les français ; d’être fières de notre gastronomie. Car pour l’instant rien n’avait réussi à émerveiller mon palais, au point de remplacer la cuisine française.
Jusqu’au jour où
Jusqu’au jour où ; nous avons eu un choix à faire, (nous mon mari et moi), entre : – goûter un plat complètement inconnu préparé par notre hôte, ou – retourner prendre le petit déjeuner dans le petit magasin à 5 minutes de marche de notre hôtel.
Un regard échangé et notre décision est prise. Nous allons gouter ce nouveau plat, rien ne pouvant vraiment être pire que ce que nous avions goûté le jour précédent.
Notre hôte nous explique qu’il s’agit de porc ; que lui et son ami ont préparé une marinade dans laquelle le porc à baigné pendant 8 heures, avant de le faire cuire sur feu de bois, dans une grande cocotte après avoir recouvert la préparation de feuilles de bananier.
Dans la version ancestrale, la “cocotte” est mise dans un “Pip” (nom maya du “four en terre/cuisson en terre”).
A table
Tout est prêt, nous avons tous les ingrédients sur la table, nos assiettes sont remplies, nous avons un verre de thé chaud pour accompagner tout ça, des oignons rouges, du coriandre, du citron vert et bien évidemment du piment. Je fais comme on me dit, et en plus d’aventurer mon palais en plat inconnu, je me prépare aussi à avoir la bouche en feu et quelques sueurs chaudes (très chaudes).
Avec hésitation je prend ma première bouchée, une seconde et hop j’ai fini mon plat. Le thé, qui me semble être des feuilles de giroflier fraiches dans de l’eau bouillante, m’aide à passer le feu du piment, me laissant une profusion de saveurs dans la bouche. Le porc est excellent, tendre à souhait, fondant dans la bouche ; je suis au paradis et me régale tellement que je demande une seconde assiette.
Je redemande le nom du plat, et cette fois il reste ancré dans ma mémoire “Cochinita Pibil”.
A notre retour à Tulum, je suis partie à la recherche de ce plat et de la meilleure adresse où le trouver. En quelques semaines ce fût fait.
Après la découverte de la Cochinita Pipil.
Aujourd’hui je dévore ce plat au petit déjeuner, au déjeuner et au diner, et en le découvrant j’ai aussi découvert une facette de la gastronomie Mexicaine, en partant à la recherche des recettes ancestrales de la région du Yucatan.
Aujourd’hui, je dévore ce plat pour le petit-déjeuner, le déjeuner et le dîner et, depuis que je l’ai découvert, j’ai également découvert une nouvelle facette de la cuisine Mexicaine.
C’est ainsi qu’est née ma passion pour les recettes ancestrales du Yucatan, et comment j’ai commencer à apprendre la manière traditionnelle cuisine maya.
Et vais partager avec vous, au fil du temps, certains de leurs secrets, dans ce blog ou lors de notre “Classe de Cuisine Maya“.
Salut, Je suis Lia
Je suis une française qui a parcouru le monde avec son mari en tant qu’instructeur de plongée sous-marine et guide sous-marin depuis 2011. Par hasard, en février 2015, nous sommes arrivés à Tulum. Depuis lors, que ce soit sur terre ou sous l’eau, mon travail consiste à partager ma passion pour la nature du Yucatan avec d’autres voyageurs du monde entier. Au cours de l’expérience, je partagerai mes passions avec vous. Au cours de l’expérience, je partagerai mes passions avec vous. J’espère que vous vous ferez de nouveaux souvenirs et connaissances.